coup de gueule

L’info m’avait été donnée par une cliente courant décembre.

Elle était si énorme, cette info (pas la cliente), qu’il fallait prendre le temps non pas de la digérer mais de la vérifier.

Aujourd’hui donc, entre deux règlements de charges sociales (et oui, le 15 du mois approche dangereusement), j’ai donc pris le temps d’aller faire un petit tour sur le réseau arverno-clermontois.

Après quelques clics et déclics, il m’a fallu me rendre à l’évidence : l’info non seulement était exacte mais était vraiment énorme.

À vous de juger.

Sur le nouveau site de la BNA (bibliothèque numérique de l’agglomération clermontoise), piloté par Clermont Communauté, après avoir fait une recherche de titre dans le catalogue en ligne et trouvé la fiche du livre recherché, vous serez attiré irrésistiblement par deux petits logos, l’un plus familier que l’autre :

— le premier, celui de la librairie Dialogues (très grosse librairie indépendante de… Brest et alentours) ; on apprend ainsi que le résumé (du livre) que l’on est en train de lire à l’écran est rédigé par… le site de vente en ligne de la librairie Dialogues, site vers lequel «l’usager » des médiathèques de Clermont Co est orienté s’il veut voir la fiche complète de l’ouvrage ;

— le second, beaucoup plus familier, celui… d’Amazon ; le logo figure sur l’image de la couverture du livre dans la fiche détaillée et « l’usager », s’il clique sur le logo, est dirigé automatiquement sur la fiche du livre du site de vente en ligne.

Les deux sites marchands cohabitent donc paisiblement sur le site de cette fabuleuse BNA.

D’aucuns disent que je, que nous, libraires indépendants, vraiment, mais vraiment, nous exagérons toujours, que nous faisons systématiquement un plat de tout.

Comment comprendre que les responsables de la lecture publique du bassin clermontois aient pris de telles initiatives ?

Comment comprendre que des équipements culturels qui doivent remplir des missions de service public et qui ont, par définition, un devoir de neutralité soient des relais vers des sites marchands, dont un à qui le fisc français réclame 198 millions d’euros ?

Dans quel cadre juridique ces publicités s’inscrivent-elles ?

Comment désormais accepter d’écouter les discours de défense de la librairie indépendante par des responsables clermontois de la lecture publique sans, au mieux, leur rire au nez ?

à bon entendeur

une libraire en colère


17 commentaires on “coup de gueule”

  1. Caza dit :

    Hallucinant. Et est-ce que vous avez un rendez-vous avec la BNA pour en parler ? Avec tous les libraires de Clermont, par exemple…

  2. « L’info non seulement était exacte mais était vraiment énorme »

    Pour que chacun puisse en juger, permettez-moi d’apporter quelques précisions à votre « coup de gueule ».
    A vous lire, la BNA (Bibliothèque numérique de l’agglomération) est un support de publicité pour Amazon et la libraire Dialogues.

    Oui, la BNA propose un catalogue enrichi, c’est-à-dire à côté de la fiche descriptive de chaque document nous proposons :
    – une vue de la couverture du livre (issue de la base d’Amazon)
    – un résumé de l’ouvrage réalisé par l’un de vos confrères (la librairie Dialogues)
    – l’affiche du film pour les DVD (soit à partir d’Allo ciné soit des archives de l’INA)
    – la pochette du CD (à partir de Deezer)
    – et aussi des liens vers You tube
    Ce sont plus de 700 000 documents pour lesquels des liens sont générés automatiquement vers des bases « open data ». L’accès à ces données nécessite en contrepartie d’être « sourcé » c’est-à-dire de citer les sources sous la forme d’un logo et d’un lien vers le site de la source, en aucun cas il n’y a redirection automatique vers ces sites.

    Pourquoi cette pratique ?

    Un peu d’histoire : naguère (à partir de la fin de années 1980) les catalogues des bibliothèques publiques présentaient à l’affichage une description abrupte de l’ouvrage sous la forme : Titre / Auteur. – Lieu d’édition : éditeur, année d’édition. Nombre de pages etc. Ceci complété de l’indice Dewey et de mots matières censés rendre compte du contenu de l’ouvrage.
    Plusieurs études ont montré que moins de 20% des usagers des bibliothèques utilisaient ces catalogues en ligne.

    Encore un peu d’histoire : à partir de 1999 les inscriptions en bibliothèques se sont mises à régresser après avoir connu un essor durant 20 ans (1980-2000). Ce développement avait été rendu possible grâce à une politique volontariste de construction de médiathèques modernes initiée par Jack Lang et poursuivie par ces successeurs. Dans le même temps l’agglomération clermontoise était piteusement restée à l’écart de ce développement (sur 21 communes seuls trois disposaient d’une bibliothèque aux normes en 2005, mais ceci est une autre histoire).

    Pourquoi ce petit rappel historique :
    L’enjeu majeur des bibliothèques aujourd’hui est de conquérir du public, si nous n’inversons pas la courbe d’inscription observée ces dernières années, nous fermerons des bibliothèques au lieu d’en construire.
    Face à ce constat, nombre de bibliothécaires ont placé au coeur de leur pratique professionnelle l’innovation et l’inscription de la bibliothèque dans son temps.
    Cela ne veut pas dire qu’il faut succomber à tous les effets de mode et aux sirènes consuméristes.

    Concrètement, cela signifie que pour le sujet qui nous occupe (des liens vers des sites privés sur la partie catalogue de la BNA) la BNA est marquée par les usages actuels d’Internet. On ne peut plus concevoir un catalogue de bibliothèque sur le modèle du catalogue austère des années 90 ou 2000. Intégrer de l’image et des commentaires contribue à l’attractivité de notre catalogue, à l’affichage d’une information « dynamique », aux attentes d’un public né avec Internet qui se détourne d’outils qui ne lui parlent pas.

    Pour cet enrichissement du catalogue, les sources sont peu nombreuses :
    – lancer une campagne de numérisation des couvertures de documents (plus de 700 000 actuellement au catalogue et près de 50 000 achetés chaque année), ce qui a un coût pour la collectivité,

    – rédiger nous même des analyses des documents, cette solution est effectivement en œuvre, ce sont les coups de cœur des bibliothécaires de Clermont Communauté: soit environ 200 documents promus chaque année par les bibliothécaires. (Vous avez omis de signaler le lien vers ces analyses),

    – utiliser les ressources « open data » : c’est le choix que mon équipe et moi-même avons fait. Nous ne sommes pas les seuls à l’avoir fait : par exemple les bibliothèques publiques de Rennes, Toulouse, Limoges, et la bibliothèque de la Sorbonne ont retenu cette solution.

    Diriger un réseau de 15 bibliothèques publiques qui prêtent chaque année plus de 1,6 millions de documents et œuvrer au quotidien au développement de la lecture publique nécessite de faire des choix, j’espère vous avoir éclairé sur ceux qui ont été faits pour la BNA.
    Bien entendu si demain une librairie indépendante implantée sur le territoire de l’agglomération est en mesure de nous proposer ce service, alors nous nous tournerons vers elle.

    Plutôt que de nous rire au nez, je préférerais que nous riions ensemble de la découverte d’un écrivain qui nous émeut, je préférerais que nous riions ensemble à l’annonce du prix Médicis d’Emmanuelle Pireyre, je préférerais que nous riions ensemble parce que le déménagement de votre librairie est une réussite, je préférerais que nous riions ensemble de la complexité du monde.

    Dominique Mans
    Directeur du réseau lecture de l’agglomération
    Clermont Communauté

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    Pour consulter la BNA : http://www.bibliotheques-clermontcommunaute.net

    La BNA c’est :

    Un outil de développement des services au public à travers :

     La carte unique : un seul abonnement pour accéder aux bibliothèques communautaires et au réseau de la Bibliothèque Clermont Université.
     Un accès au catalogue des bibliothèques et à un ensemble de services pour gérer son compte : réserver un document, prolonger un prêt, envoyer une suggestion d’achat à une bibliothèque.
     Un accès à l’information : présentation du réseau des bibliothèques communautaires (carte du réseau, coordonnées et horaires d’ouverture des bibliothèques) des informations pratiques (comment s’inscrire, emprunter, rappel du règlement intérieur) l’agenda des actions culturelles du réseau.

    Un outil pour consulter des ressources documentaires en bibliothèque ou chez soi :

     La presse en ligne : 450 titres de la presse française consultables
     Des bandes dessinées : 2 900 titres dans tous les styles
     Apprendre des langues étrangères : 12 langues pour apprendre à son rythme

    Des ressources technologiques à la disposition de tous :

     Un accès WIFI public gratuit dans toutes les bibliothèques, pour surfer avec son propre PC, sa tablette son smart phone
     111 PC connectés à Internet à disposition gratuite du public dans les bibliothèques : pour surfer sur Internet, utiliser les suites bureautiques et, selon les établissements des logiciels spécifiques (traitement des photos, de l’audio, etc.)
     50 tablettes numériques pour s’installer où l’on veut dans la bibliothèque pour surfer sur Internet
     Et toujours : des ateliers multimédia (présentation des tablettes, de logiciels de dessin, etc. )

    Une ouverture vers la connaissance :

    Les expositions numériques de la bibliothèque du patrimoine proposent une découverte des richesses patrimoniales qu’elle conserve. Ces expositions sont réalisées en collaboration avec des universitaires, elles font partie du programme de numérisation du patrimoine écrit mené par Clermont Communauté et qui a pour objectif la numérisation d’un million de pages.

    • Fishdrake dit :

      Et à part nous sortir un super pavé indigeste qui finalement n’explique rien et ne justifie absolument pas cela (bref de la politique comme on en entend tout les jours à la radio), vous avez quelque chose d’intéressant à dire monsieur ?

      • Bugsy dit :

        C’est parfaitement digeste et compréhensible, ça explique bien les raisons de leur démarche et c’est aussi très intéressant.

        Sinon, je comprends pas exactement le problème… Une bibliothèque (qui par définition est normalement la pour que les gens n’achètent PAS de livres) envoie ses lecteurs vers les catalogues de librairies en ligne pour leur permettre de voir les résumés et commentaires d’autres lecteurs au sujet du livre qu’il veut de toute façon emprunter dans une bibliothèque et non pas acheter. Choquant.

    • Ayerdhal dit :

      Monsieur Mans, puisque vous parlez des usages actuels d’internet, je suis étonné que vous n’ayez pas entendu parler de Babelio (http://www.babelio.com/) et de sa Babelthèque (http://www.babeltheque.com/). Ce n’est qu’un exemple, il existe de nombreux autres sites non marchands et une pléthore de blogs permettant d’enrichir votre catalogue de manière dynamique dans tous les domaines culturels.
      Ayerdhal, écrivain, fondateur du collectif Le Droit du Serf

      • Hanna dit :

        Il est bon de savoir que Babelio monnaye les commentaires de ses inscrits assez chèrement, notamment pour les petites bibliothèques (et oui, dans la fonction publique aussi il y a plusieurs vitesses). C’est à dire environ 2000€ par an. En outre il n’est pas si facile techniquement d’enrichir un catalogue de bibliothèque, les bibliothécaires font donc avec les moyens financiers, humains, et techniques dont ils disposent.

  3. Bousset Cecile dit :

    en effet ! Mais si je m’en rfre au petit ouvrage de Cipolla : la premire loi fondamentale de la stupidit humaine ne nous rappelle-t-elle pas qu’il y a plus d’individus stupides qu’on ne le croit ? …. En conclusion, mme si l’on ne peut que s’y attendre, il est nanmoins trs trs dsagrable de le constater ! et je partage ta colre. bon courage et bientt ! ccile (soeur de bndicte !)

  4. ROQUETTE dit :

    L’association LIRA (Libraires Indépendants en Région Auvergne) a été informée par La Librairie hier vers 19 h. Nous avons pris cette information très au sérieux au point d’en informer aussitôt le syndicat de la librairie française. Nous devons réfléchir ensemble aux démarches qu’il faut entreprendre. Nous nous tenons à l’entière disposition de La Librairie.

  5. Jean-Charles dit :

    Bonjour,
    Ce que veut dire ce monsieur (que je connais absolument pas je précise), c’est qu’il doit constituer un catalogue en ligne ‘vendeur’ pour attirer les gens dans sa bibliothèque.
    Et que pour faire cela il a besoin d’images et de textes qu’il doit puiser sur d’autres sites (dont Amazon) et qu’en échange de ce service gratuit il doit évidemment citer ses sources.
    D’où les logos qui figurent sur chaque fiche.
    Si on fait abstraction du sentiment anti-amazon qui anime (à tort ou à raison) les libraires depuis quelques années, la position de ce monsieur se défend, par contre son explication aurait gagnée à être plus courte.

  6. Grégoire Courtois, librairie Obliques, Auxerre dit :

    La pratique est déjà détestable pour une entreprise privée, elle est carrément scandaleuse pour un service public. Faites nous confiance pour faire de la publicité à cette initiative idiote et à ses inventeurs.

  7. Jean-Charles dit :

    C’est curieux, dès qu’on prononce le nom d’Amazon, les libraires perdent tout sens de la mesure!
    Il faut que preniez conscience d’une certaine réalité: les médias physiques sont en perte de vitesse et vont de plus en plus devoir cohabiter avec des médias dématérialisés.
    Et en particulier le livre papier va perdre du terrain face aux tablettes et aux liseuses.
    Rassurez-vous, il n’est pas mort et il ne disparaîtra sans doute jamais complètement. Mais il se vendra de plus en plus sur internet. Il faut dire qu’on voit dans certaines librairies dites indépendantes des piles énormes de ’50 nuances de gris’ ou du dernier Bilal et dès qu’on sort des grands classiques il faut faire une commande spéciale. On peut donc se poser des questions sur la diversité du choix culturel qui nous est réellement proposé dans ces boutiques. Au moins sur Amazon,tous les ouvrages qu’ils soient des best-sellers ou pas sont accessibles et disponibles de manière égale…
    D’ailleurs vous vous focalisez votre colère sur Amazon mais aujourd’hui tout le monde se bat pour être présent sur internet : il y a Alapage, Cultura, la FNAC que vous connaissez sûrement déjà, mais aussi Apple, Google, (à travers leurs téléphones et tablettes) et bientôt Microsoft.Et aux USA Barnes & Nobles aux USA et The Book Depository en angleterre. Si Amazon disparaissait demain il ne manquerait pas de monde pour les remplacer et çà ne changerait pas grand-chose pour les libraires français.
    Vous vous battez non pas contre une entreprise mais contre un changement profond de notre société. Je pense que vous devriez plutôt dépenser votre énergie à développer vos spécificités (proximité, conseil personnalisé, etc…) et votre originalité plutôt que de vous investir dans une lutte dont vous sortirez obligatoirement perdants.
    Je suis hélas obligé d’adhérer à la démarche de la BNA. Dans ce monde numérique où l’image est de plus en plus importante au détriment du texte, les bibliothèques doivent utiliser tous les armes à leur disposition pour reconquérir leur public. C’est je pense aussi dans votre interêt d’ailleurs.

  8. MYN dit :

    Il est étrange de s’insurger contre ce qu’on ne connait pas ou si mal. Et plutôt que de lire les explications de la Bibliothèque, on lui reproche d’écrire un pavé. Pour des littéraires vous n’avez pas beaucoup de courage à la lecture.

    Pensez vous qu’il soit légal de récupérer les vignettes de couvertures pour les mettre dans un catalogue? Pour votre information, « l’utilisation de vignettes reprenant la couverture d’ouvrages pour illustrer un catalogue informatisé est en théorie interdite (sauf autorisation prise auprès de chaque éditeur) puisque les dites couvertures sont protégées par le droit d’auteur ».

    Néanmoins, si votre catalogue est en accès libre — ce qui n’est pas le cas des bibliothèques d’entreprise, par exemple —, Decitre, libraire lyonnais et en ligne, et Amazon vous offrent la possibilité de récupérer leurs vignettes pour l’illustrer.

    Bon bah…c’est vite vu…le choix est maigre.

    2ndo : Oui les catalogues des bib actuels se doivent d’être vendeurs. Mais j’avais oublié, en librairie on est pas là pour faire du commerce, on fait ça pour la beauté du geste, reuhm reuhm reuhm…. Bref, ne faite pas les étonnés, les temps changent et la BM se doivent d’être compétitives.

    Bref, j’ai honte pour tous les commentaires. Ne pas prendre le temps de lire ce que vous explique cette BM, les traiter des « stupides », etc.
    Vous pouvez contacter tous les syndicats et autres corporations, ce catalogue est dans le bon droit. Néanmoins je vous invite à proposer des solutions innovantes afin de permettre la collaboration entre « petites » librairie et BM, car plutôt que de râler, critiquer, etc , soyez force de propositions!

    Et essayez, aussi, de respecter le travail de chacun……

    Cordialement

  9. Grégoire dit :

    Avec Dilicom, pour moins de 20 euros par mois, un site peut disposer de toutes les couvertures de tous les livres commercialisés. Je trouve cette utilisation de l’argent public un peu plus éthique que générer du trafic pour une multinationale qui 1- a juré la mort des librairies physiques 2- fraude le Fisc. Maintenant, c’est un choix, et visiblement, même les contribuables sont d’accord alors tant mieux.

  10. madeleine villebière dit :

    Bonsoir,

    Le commentaire de Dominique Mans soulève plusieurs questions :

    —– » La politique du livre » est-elle la même dans toutes les régions ?
    Pour toutes bibliothèques le catalogue est une vitrine. Aussi la présence de logos avec liens actifs vers des sites marchands comme ceux présents sur les notices de la BNA est en complète contradiction avec les propos tenus par Julien Dray ( vice -président chargé de la culture en Île de France) dans une tribune sur les librairies publiée le 15 janvier sur le site de livres hebdo :
    http://www.livreshebdo.fr/actualites/librairies/actualites/julien-dray-au-chevet-des-librairies/9924.aspx
    Pour lui –  » la librairie indépendante concourt de manière essentielle au maintien d’une édition de qualité, de la lecture et de la vitalité des territoires. Elle contribue aussi à conserver plus de 20000 emplois de qualité et de sens  »

    ——Si la bibliothèque multimédia de Limoges utilise les mêmes ressources « open data » que la BNA…Comment expliquer que les notices des livres soient dépouillées de tout logo ?
    ( ils apparaissent dans un deuxième temps si on veut approfondir les recherches , de plus Amazon et Dialogues sont absents au profit de Gallica et Google livres ).

    —–Dans les notices des livres , sous l’image de la couverture si on clique sur le logo représentant une bulle, une fenêtre s’ouvre – Pour citer ce document –
    Les références du livre sont attendues … or, le nom de l’éditeur ( une des références indispensables d’un ouvrage ) n’apparaît pas .( ?). Nous avons à la place le nom de l’imprimeur, information secondaire pour la désignation d’un livre.

    Bien sûr le catalogue , comme cela a été dit n’est pas que la compilation de notices de livres … Mais l’enrichissement de ce dernier ne doit pas faire oublier que le livre est un produit culturel particulier qui doit être traité avec beaucoup de soins !

  11. Caza dit :

    Et la BNF (service public), ça ne serait pas son boulot de fournir automatiquement aux BM (service public) un lien vers une fiche (image de couv + texte 4ème de couv) pour chaque bouquin ???

  12. […] celui d’Amazon : scandale chez les libraires de l’agglomération, et réaction ad hoc sur le blog de l’un d’entre eux : « Les deux sites marchands cohabitent donc paisiblement sur le […]


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